Un joyeux anniversaire au Podcast
Aujourd’hui est un jour spécial, car nous fêtons la première année du Podcast Hospitality Insiders.
Qui dit jour spécial, dit action spéciale.
Pour l’occasion, je vous ai préparé un épisode solo, le tout premier depuis mon lancement.
Mais d’abord, revenons sur cette année podcastique :
- 24, comme le nombre d’épisodes publiés. Chacun fait en moyenne 45 minutes. Je sais, c’est long. Mais difficile de parcourir la vie d’un invité passionnant sans approfondir quelques détails.
D’ailleurs, chaque nouvel épisode existe désormais sous forme de fiche écrite que vous pouvez retrouver sur ici
Je sais que c’est plus pratique pour ceux d’entre vous qui aiment sauvegarder leurs favoris. Sur chaque fiche, vous retrouvez également le format audio et ses désormais fameux chapitres. Je les organise toujours de la même façon pour que vous puissiez facilement aller ou revenir à vos instants préférés.
Néanmoins, je suis toujours à l’écoute de nouvelles idées. Vous savez comment me contacter. Alors partagez-moi vos réflexions et questions et continuons de développer ensemble ce projet merveilleux.
- 6000, comme le nombre d’écoutes du Podcast en un an. L’objectif : doubler le nombre pendant les 12 mois à venir. Pour cela, j’ai besoin de vous. Partagez le Podcast un ou deux amis, collègues, clients qui pourraient apprécier ce contenu et partons ensemble à la découverte de l’excellence de service.
- 28, comme le nombre d’heures de contenus disponibles. Prêt pour un marathon d’écoute ?
Allez, revenons à l’épisode solo du jour.
Tutoiement ou vouvoiement en entreprise ?
J’échange souvent avec vous via Linkedin et mes autres réseaux. Et vos réponses me donnent envie d’approfondir certains points.
Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler du tutoiement en entreprise.
Ou de te parler du vouvoiement.
C’est étrange pour moi de tutoyer, j’ai toujours eu l’habitude de vouvoyer en entreprise.
Mes clients, mes supérieurs, et parfois même mes subordonnés.
Et même si désormais j’aurais du mal à vouvoyer mes équipes, à l’époque, je trouvais que cela me permettait de maintenir une certaine distance. J’étais très jeune et j’utilisais le vouvoiement telle une barrière qui indiquait la distance de sécurité à maintenir avec moi.
Le vouvoiement me permettait aussi parfois certaines familiarités avec ma direction. Sur le ton de l’humour, je faisais une réflexion en vouvoyant, là où en tutoyant je serais passé pour un effronté.
En fait, chaque cas dépend d’un contexte. Je crois qu’on peut même vouvoyer une personne dans le cadre d’une entreprise ou de réunion avec des membres de la direction et tutoyer cette même personne en dehors du travail, autour d’un verre par exemple.
Et croyez-le ou non, mais j’ai vouvoyé celle qui est désormais ma compagne pendant plus d’un an sur mon lieu de travail. Cela nous amusait beaucoup de passer de l’un à l’autre.
Et je sais que certains d’entre vous ont également vécu cette situation.
Enfin, je vous rassure, je ne me verrai pas la vouvoyer de nouveau aujourd’hui, difficile de revenir en arrière après plusieurs années de tutoiement.
En fait, le tutoiement ou vouvoiement dépend de la culture de l’entreprise. Le problème, c’est que certains éléments tels que le grooming sont bien expliqués aux nouveaux arrivants. Ils sont même formalisés sur le papier. Mais rien, n’y personne n’explique comment s’adresser à untel ou untel au sein de l’entreprise.
Le nouvel employé doit-il tutoyer ses collègues, mais vouvoyer le management ? Doit-il vouvoyer lorsqu’il se trouve dans les lieux publics, le lobby par exemple ? Afin que les clients n’entendent pas les collègues se parler de manière familière ? Je précise qu’il est parfaitement possible de se tutoyer sans être familier, mais on a tout de même moins tendance à se raconter des histoires entre copains sous la forme du vouvoiement.
Peut-on tutoyer les clients ?
Encore une fois, il n’y a pas de réponse parfaite, mais cela dépend du standing de l’entreprise et de l’image qu’elle souhaite véhiculer. Attention tout de même, en France il peut être assez mal vu qu’un employé décide de lui-même de tutoyer un client, même si c’est plus commun dans d’autres pays francophones. J’aurais tendance à préférer le vouvoiement et à ne passer au tutoiement qu’à la demande du client.
Vous l’avez compris, ce sont des codes et il convient de bien les appliquer en fonction du contexte et de la culture de l’entreprise. Plus le cadre est posé et formalisé par écrit, plus c’est facile pour le collaborateur de ne pas faire d’imper.
Tout serait tellement plus facile si nous faisions comme les Anglais et n’avions pas de distinction du pronom personnel !
Mais la langue de Molière a aussi ses qualités et ses subtilités, alors pourquoi ne pas les maîtriser afin de mettre ce formidable outil qu’est notre langue, dans notre poche ?